Diagnostic
PEUT-ON DÉTECTER LA PRÉSENCE DE LA BACTÉRIE DANS LE SANG DU MALADE ?
Pour le moment, la réponse est NON.
Évidemment, ce serait l’idéal si on pouvait la détecter directement dans le sang et l’identifier avec précision. Ce n’’est pas pour rien que ce type de dépistage - qui consiste à cultiver l’agent infectieux puis à l’identifier - soit considéré comme le “gold standard test” des maladies d’origines infectieuses. Malheureusement, dans le cas de la maladie de Lyme, l’agent infectieux impliqué est très difficile à cultiver, tout particulièrement parce qu’il a une croissance très lente. À ce jour, il n’y a pas de trousse commerciale de culture accessible et approuvée, bien que plusieurs projets soient en cours.
Évidemment, ce serait l’idéal si on pouvait la détecter directement dans le sang et l’identifier avec précision. Ce n’’est pas pour rien que ce type de dépistage - qui consiste à cultiver l’agent infectieux puis à l’identifier - soit considéré comme le “gold standard test” des maladies d’origines infectieuses. Malheureusement, dans le cas de la maladie de Lyme, l’agent infectieux impliqué est très difficile à cultiver, tout particulièrement parce qu’il a une croissance très lente. À ce jour, il n’y a pas de trousse commerciale de culture accessible et approuvée, bien que plusieurs projets soient en cours.
COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON CETTE MALADIE, ALORS ?
Faute de pouvoir la cultiver, la bactérie responsable de la maladie de Lyme peut tout de même être détectée de façon indirecte en mesurant les taux d’anticorps du patient. En effet, lorsque le corps est envahi par les spirochètes de Lyme, le système immunitaire réagit à l’apparition d’antigènes étrangers en fabriquant des anticorps afin de combattre spécifiquement l’infection en cours. Ce type de tests – appelés tests sérologiques -, ne détecte pas la présence de la bactérie, mais plutôt la réponse du corps à l’infection (en détectant les anticorps).
Pour le moment, l’analyse sérologique est le seul type d’essai en laboratoire qui soit disponible pour appuyer le diagnostic clinique de la maladie de Lyme en Amérique du Nord.
En effet, LA MALADIE DE LYME EST AVANT TOUT UN DIAGNOSTIC CLINIQUE, qu’un médecin peut poser en se basant sur les critères suivants :
Malheureusement, malgré les mises-en-gardes de Santé Canada (voir ci-bas), la plupart des médecins persistent à vouloir confirmer les cas de Lyme à l’aide des tests sérologiques avant de traiter.
Pour le moment, l’analyse sérologique est le seul type d’essai en laboratoire qui soit disponible pour appuyer le diagnostic clinique de la maladie de Lyme en Amérique du Nord.
En effet, LA MALADIE DE LYME EST AVANT TOUT UN DIAGNOSTIC CLINIQUE, qu’un médecin peut poser en se basant sur les critères suivants :
- Une histoire d’exposition à une morsure de tique dans une région où la bactérie est présente dans l’environnement;
- Des manifestations cliniques associées à la maladie de Lyme, tels que la présence d’un érythème migrant, des symptômes neurologiques, cardiaques ou articulaires.
Malheureusement, malgré les mises-en-gardes de Santé Canada (voir ci-bas), la plupart des médecins persistent à vouloir confirmer les cas de Lyme à l’aide des tests sérologiques avant de traiter.
MISE EN GARDE DE SANTÉ CANADA AU SUJET DES TROUSSES D’ANALYSE POUR LA MALADIE DE LYME
- Les résultats d’analyses sérologiques sont un supplément au diagnostic clinique de la maladie de Lyme et ne devraient pas constituer la base principale du diagnostic ni des décisions thérapeutiques.
- Les trousses d’analyse pour la maladie de Lyme ont des limites de sensibilité et de spécificité.
- Les professionnels de la santé devraient connaître ces limites et sont encouragés à déclarer tout incident suspect, y compris les résultats faux-positifs et faux-négatifs, à Santé Canada.
UNE APPROCHE DIAGNOSTIQUE CONTROVERSÉE
L’agence de santé publique du Canada base ses recommandations sur les directives adoptées par le CDC américain (Centers for Diseases Control).
Alors que le CDC recommande l’obtention d’un résultat positif au test ELISA avant d’envisager faire un Western Blot, de plus en plus d’études révèlent les lacunes de cette approche diagnostique en 2 volets.
Le compte-rendu suivant indique qu’une moyenne de 44% des personnes infectées par Lyme ne sont pas détectées par la méthode actuellement recommandée.
Bien que cette méthode soit simple, facile d’emploi et peu coûteuse, il reste qu’elle est loin d’être optimale. Et au final, rappelons-nous que tout ce que l’on peut apprendre d’un test sérologique pour Lyme, c’est que la personne a été exposée à la bactérie Borrelia burgdorferi.
Rien ne distingue une infection en cours d’une infection résolue.
Alors que le CDC recommande l’obtention d’un résultat positif au test ELISA avant d’envisager faire un Western Blot, de plus en plus d’études révèlent les lacunes de cette approche diagnostique en 2 volets.
Le compte-rendu suivant indique qu’une moyenne de 44% des personnes infectées par Lyme ne sont pas détectées par la méthode actuellement recommandée.
Bien que cette méthode soit simple, facile d’emploi et peu coûteuse, il reste qu’elle est loin d’être optimale. Et au final, rappelons-nous que tout ce que l’on peut apprendre d’un test sérologique pour Lyme, c’est que la personne a été exposée à la bactérie Borrelia burgdorferi.
Rien ne distingue une infection en cours d’une infection résolue.
LES OUTILS DIAGNOSTIQUES DE DR HOROWITZ
horrowitz_questionnaire.pdf | |
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diagnostic_diffrentiel_en_16_points_d.pdf | |
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Photo Crédit: <a href="https://www.flickr.com/photos/jpockele/147656766/">jpockele</a> via <a href="http://photopin.com">photopin</a> <a href="http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">cc</a>