Lyme et syndromes associés
À l’heure actuelle, la maladie de Lyme est la maladie vectorielle la plus répandue dans le monde.
Grosso modo, on dit qu‘une maladie est vectorielle lorsque l’agent responsable de la maladie (bactérie, parasite, virus) a été transmis à la « victime » par le biais d’un intermédiaire, nommé « vecteur ». Dans le cas de la maladie de Lyme, c’est une tique qui introduit la bactérie Borrelia burgdorferi dans le sang d’un humain ou d’un animal via une morsure. Borrelia est un spirochète, un type de bactérie particulièrement évolué ayant la forme caractéristique d’un tire-bouchon. Elle fait partie de la même famille que les agents responsables de la leptospirose et de la syphilis.
Suite à la découverte du microbe à l’origine de la maladie de Lyme en 1982, de nombreux rapports ont décrit les symptômes de cette maladie avec beaucoup de variations. Et des examens de laboratoire ont été développés de façon hasardeuse afin de diagnostiquer cette « nouvelle » maladie. Cette approche mal dirigée pour adresser la maladie Lyme, a abouti au début des années 1990, à la perception que la maladie était "sur-diagnostiquée et sur-traitée". C’est ainsi que le diagnostic et le traitement de la maladie Lyme ont été limités par une définition de cas sous surveillance formulée par les Centres de prévention et de contrôle des maladies (l’équivalent américain de Santé Canada). Pourtant, la maladie n’a jamais cessé de se trouver au cœur de plusieurs controverses.
Malgré un nombre considérable - et toujours grandissant - d’études scientifiques effectuées à un niveau international qui viennent contredire les allégations véhiculées jusqu’à maintenant par le CDC, il semble que le Canada et certains autres pays occidentaux vouent une confiance aveugle à cette institution. C’est ainsi qu’une quantité alarmante de victimes de Lyme échappent à une prise-en-charge médicale adéquate. Non traités par traitement antibiotique ou traités pendant une période insuffisante, de nombreuses personnes reçoivent une série de mauvais diagnostics et d’échecs thérapeutiques. En conséquence, on se retrouve avec des malades chroniques, souffrant de milles maux et souvent complètement invalides pendant des années, voir des décennies.
Grosso modo, on dit qu‘une maladie est vectorielle lorsque l’agent responsable de la maladie (bactérie, parasite, virus) a été transmis à la « victime » par le biais d’un intermédiaire, nommé « vecteur ». Dans le cas de la maladie de Lyme, c’est une tique qui introduit la bactérie Borrelia burgdorferi dans le sang d’un humain ou d’un animal via une morsure. Borrelia est un spirochète, un type de bactérie particulièrement évolué ayant la forme caractéristique d’un tire-bouchon. Elle fait partie de la même famille que les agents responsables de la leptospirose et de la syphilis.
Suite à la découverte du microbe à l’origine de la maladie de Lyme en 1982, de nombreux rapports ont décrit les symptômes de cette maladie avec beaucoup de variations. Et des examens de laboratoire ont été développés de façon hasardeuse afin de diagnostiquer cette « nouvelle » maladie. Cette approche mal dirigée pour adresser la maladie Lyme, a abouti au début des années 1990, à la perception que la maladie était "sur-diagnostiquée et sur-traitée". C’est ainsi que le diagnostic et le traitement de la maladie Lyme ont été limités par une définition de cas sous surveillance formulée par les Centres de prévention et de contrôle des maladies (l’équivalent américain de Santé Canada). Pourtant, la maladie n’a jamais cessé de se trouver au cœur de plusieurs controverses.
Malgré un nombre considérable - et toujours grandissant - d’études scientifiques effectuées à un niveau international qui viennent contredire les allégations véhiculées jusqu’à maintenant par le CDC, il semble que le Canada et certains autres pays occidentaux vouent une confiance aveugle à cette institution. C’est ainsi qu’une quantité alarmante de victimes de Lyme échappent à une prise-en-charge médicale adéquate. Non traités par traitement antibiotique ou traités pendant une période insuffisante, de nombreuses personnes reçoivent une série de mauvais diagnostics et d’échecs thérapeutiques. En conséquence, on se retrouve avec des malades chroniques, souffrant de milles maux et souvent complètement invalides pendant des années, voir des décennies.
Syndrome infectieux multi-systémique ou SIMS-ML
Cette appellation a récemment été proposée par Dr Richard Horowitz et est née d’une constatation sans équivoque : beaucoup de patients atteints de la maladie de Lyme (ML) s’améliorent après un traitement antibiotique précoce, alors que certains développent des symptômes chroniques persistants tels que : fatigue écrasante, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, problèmes de mémoire.
Pour quelles raisons ces personnes demeurent-elles malades après avoir été soignées de façon conventionnelle pour la ML? S’appuyant sur le traitement et le suivi étroit de 12 000 patients, la réponse de Dr Horowitz est la suivante : le Syndrome Infectieux Multi-Systémique de Lyme ou SIMS-ML. Ce syndrome regroupe seize pathologies potentiellement concomitantes qui contribuent à la persistance des symptômes de certains patients souffrant de ML.
Voici donc les 16 facteurs majeurs qui peuvent être à l’origine et/ou exacerber les différents symptômes rencontrées avec la ML:
Pour quelles raisons ces personnes demeurent-elles malades après avoir été soignées de façon conventionnelle pour la ML? S’appuyant sur le traitement et le suivi étroit de 12 000 patients, la réponse de Dr Horowitz est la suivante : le Syndrome Infectieux Multi-Systémique de Lyme ou SIMS-ML. Ce syndrome regroupe seize pathologies potentiellement concomitantes qui contribuent à la persistance des symptômes de certains patients souffrant de ML.
Voici donc les 16 facteurs majeurs qui peuvent être à l’origine et/ou exacerber les différents symptômes rencontrées avec la ML:
FACTEURS CONCOMITANTS ET FAVORISANT LA MALADIE CHRONIQUE
1. Maladie de Lyme et co-infections
2. Anomalies du système immunitaire
3. Inflammation
4. Toxines environnementales
5. Anomalies de médecine fonctionnelle avec déficiences nutritionnelles
6. Dysfonctionnement des mitochondries
7. Anomalies endocriniennes
8. Troubles neuro-dégénératifs
9. Troubles neuro-psychiatriques
10. Troubles du sommeil
11. Anomalies du système nerveux autonome et syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS en anglais)
12. Allergies
13. Désordres gastro-intestinaux
14. Dysfonction hépatique
15. Syndrome douloureux/dépendances
16. Manque d’exercices/déconditionnement
2. Anomalies du système immunitaire
3. Inflammation
4. Toxines environnementales
5. Anomalies de médecine fonctionnelle avec déficiences nutritionnelles
6. Dysfonctionnement des mitochondries
7. Anomalies endocriniennes
8. Troubles neuro-dégénératifs
9. Troubles neuro-psychiatriques
10. Troubles du sommeil
11. Anomalies du système nerveux autonome et syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS en anglais)
12. Allergies
13. Désordres gastro-intestinaux
14. Dysfonction hépatique
15. Syndrome douloureux/dépendances
16. Manque d’exercices/déconditionnement
C’est ainsi que la majorité des patients souffrant de ML se plaignent de troubles multi-systémiques, c’est-à-dire qu’ils présentent de nombreux symptômes simultanément. Les plus fréquents sont la fatigue, les douleurs articulaires, musculaires ou neurologiques s’exprimant régulièrement dans différentes parties du corps, les maux de tête, une raideur de la nuque, une hypersensibilité au bruit et à la lumière, des étourdissements, des troubles de la mémoire et de l’attention, des troubles du sommeil dont des difficultés d’endormissement ou des réveils en milieu de nuit, ainsi que des problèmes psychiatriques (particulièrement dépressions, angoisses, TOC et psychoses).
Ces symptômes vont et viennent de façon irrégulière, certains jours étant meilleurs que d’autres. Chez les femmes, ils sont souvent aggravés à certains moments du cycle menstruel (juste avant, pendant ou après les règles). Ils sont aussi parfois aggravés ou soulagés par la prise d’antibiotiques. Ceci est dû au fait que la destruction de la bactérie par les antibiotiques peut donner lieu à une exacerbation passagère des symptômes que l’on appelle « réaction de Jarish-Herxheimer ».
Malheureusement, de nombreux médecins restent fidèles au postulat de Pasteur comme quoi il y aurait une seule cause à chaque maladie. Devant l’ensemble des symptômes relatés par les patients au cours de la progression d’un SIMS-ML, les médecins se trouvent souvent dépassés par l’ampleur et l’apparence chaotique du tableau clinique. Ils se réfèrent donc à l’expertise d’autres spécialistes – eux-mêmes formés pour adresser et traiter un ensemble de symptômes touchant un système bien compartimenté du corps humain – en perdant vite de vue l’ensemble des problématiques vécues par le patient et les corrélations qui pourraient les unir. On se retrouve donc à traiter individuellement des symptômes apparemment sans rapport les uns aux autres, omettant certains aspects ayant pourtant été mis en lumière dans le contenu souvent détaillé des plaintes du patient en les classant parmi les troubles psychosomatiques et condamnant en quelque sorte le patient à une maladie chronique incurable et à une série interminable d’essais et d’erreurs thérapeutiques.
Selon Dr Horowitz, les médecins doivent changer la façon dont ils appréhendent la maladie chronique et la santé. C’est pourquoi il propose une grille d’évaluation des SIMS afin que soient examinés tous les facteurs pouvant contribuer à l’état chronique du patient. Fort de son expérience, il assure qu’en cas de maladie de Lyme - ou autre maladie vectorielle à tiques -, l’état de santé de nombreux patients se trouve amélioré en soignant à la fois les infections bactériennes et parasitaires chroniques tout en rééquilibrant les hormones et en améliorant leur détoxification de substances chimiques environnementales. Ceci est particulièrement éloquent chez les patients pour qui les traitements classiques ont échoués.
Vous pouvez tenter d’évaluer par vous-même si vous êtes atteint du SIMS-Ml grâce au questionnaire de Dr Horowitz.
À télécharger ici:
Ces symptômes vont et viennent de façon irrégulière, certains jours étant meilleurs que d’autres. Chez les femmes, ils sont souvent aggravés à certains moments du cycle menstruel (juste avant, pendant ou après les règles). Ils sont aussi parfois aggravés ou soulagés par la prise d’antibiotiques. Ceci est dû au fait que la destruction de la bactérie par les antibiotiques peut donner lieu à une exacerbation passagère des symptômes que l’on appelle « réaction de Jarish-Herxheimer ».
Malheureusement, de nombreux médecins restent fidèles au postulat de Pasteur comme quoi il y aurait une seule cause à chaque maladie. Devant l’ensemble des symptômes relatés par les patients au cours de la progression d’un SIMS-ML, les médecins se trouvent souvent dépassés par l’ampleur et l’apparence chaotique du tableau clinique. Ils se réfèrent donc à l’expertise d’autres spécialistes – eux-mêmes formés pour adresser et traiter un ensemble de symptômes touchant un système bien compartimenté du corps humain – en perdant vite de vue l’ensemble des problématiques vécues par le patient et les corrélations qui pourraient les unir. On se retrouve donc à traiter individuellement des symptômes apparemment sans rapport les uns aux autres, omettant certains aspects ayant pourtant été mis en lumière dans le contenu souvent détaillé des plaintes du patient en les classant parmi les troubles psychosomatiques et condamnant en quelque sorte le patient à une maladie chronique incurable et à une série interminable d’essais et d’erreurs thérapeutiques.
Selon Dr Horowitz, les médecins doivent changer la façon dont ils appréhendent la maladie chronique et la santé. C’est pourquoi il propose une grille d’évaluation des SIMS afin que soient examinés tous les facteurs pouvant contribuer à l’état chronique du patient. Fort de son expérience, il assure qu’en cas de maladie de Lyme - ou autre maladie vectorielle à tiques -, l’état de santé de nombreux patients se trouve amélioré en soignant à la fois les infections bactériennes et parasitaires chroniques tout en rééquilibrant les hormones et en améliorant leur détoxification de substances chimiques environnementales. Ceci est particulièrement éloquent chez les patients pour qui les traitements classiques ont échoués.
Vous pouvez tenter d’évaluer par vous-même si vous êtes atteint du SIMS-Ml grâce au questionnaire de Dr Horowitz.
À télécharger ici:
horrowitz_questionnaire.pdf | |
File Size: | 322 kb |
File Type: |
Afin d’entrevoir les anomalies qui pourraient être en jeu dans la pathogénie de votre condition, vous pouvez explorer
le tableau « Diagnostics différentiels en 16 points » du Dr Horowitz en cliquant ici:
le tableau « Diagnostics différentiels en 16 points » du Dr Horowitz en cliquant ici:
diagnostic_diffrentiel_en_16_points_d.pdf | |
File Size: | 735 kb |
File Type: |