TRAITEMENT
Pour éviter une infection persistante, il est recommandé d’agir le plus tôt possible.
L’infection de la maladie de Lyme comporte différents stades et les traitements varient selon le stade de l’infection.
Une chose est certaine, le traitement de la maladie de Lyme N’EST PAS SIMPLE. De nombreuses études indiquent qu’une seule série d’antibiotiques ne parvient souvent pas à soigner la maladie, surtout si l’infection n’a pas été traitée pendant plusieurs mois. Le médecin traitant devra aussi tenir compte de la présence de co-infections qui risquent de compliquer à la fois la liste de symptômes et les choix thérapeutiques.
Dans tous les cas, les antibiotiques sont plus efficaces lorsqu’ils sont administrés dans une phase initiale du traitement de la maladie de Lyme.
Il est important de bien connaître les différentes options thérapeutiques afin d’aider votre médecin à déterminer ce qui vous convient le mieux.
L’infection de la maladie de Lyme comporte différents stades et les traitements varient selon le stade de l’infection.
Une chose est certaine, le traitement de la maladie de Lyme N’EST PAS SIMPLE. De nombreuses études indiquent qu’une seule série d’antibiotiques ne parvient souvent pas à soigner la maladie, surtout si l’infection n’a pas été traitée pendant plusieurs mois. Le médecin traitant devra aussi tenir compte de la présence de co-infections qui risquent de compliquer à la fois la liste de symptômes et les choix thérapeutiques.
Dans tous les cas, les antibiotiques sont plus efficaces lorsqu’ils sont administrés dans une phase initiale du traitement de la maladie de Lyme.
Il est important de bien connaître les différentes options thérapeutiques afin d’aider votre médecin à déterminer ce qui vous convient le mieux.
OPTIONS DE TRAITEMENT
Approche conventionnelle
Selon l’Avis de santé publique rédigé par Santé Canada : La maladie de Lyme se soigne efficacement à l'aide d'un traitement aux antibiotiques de deux à quatre semaines. Selon les symptômes et le moment où vous avez reçu votre diagnostic, vous pourriez avoir besoin d’un traitement antibiotique prolongé (maximum de 2 mois au total).
Si l’infection persiste et que le patient développe des symptômes arthritiques, neurologiques ou cardiaques associés à la maladie de Lyme, l’administration d’un antibiotique par voie intraveineuse sera alors recommandée.
Certaines personnes éprouvent des symptômes qui perdurent plus de six mois après le traitement. Les recherches se poursuivent sur les causes de ces symptômes persistants et les méthodes de traitement.
Source : http://www.phac-aspc.gc.ca/id-mi/lyme/treatment-traitement-fra.php
QU'EST-CE QUE LE SYNDROME POST-LYME ?
Le syndrome post-Lyme est une HYPOTHÈSE qui a été posée afin d’expliquer le développement/persistance/aggravation de certains symptômes subjectifs – tels que fatigue, douleurs articulaires et musculaires, déficits d’attention et de mémoire, migraines, etc. - malgré le traitement antibiotique d’une durée de 2 à 4 semaines.
Ces symptômes non-spécifiques qui peuvent durer plus de six mois font étrangement penser aux symptômes regroupés sous les appellations « syndrome de fatigue chronique » et « syndrome fibromyalgique »…
Certains experts médicaux estiment que les symptômes persistants sont les conséquences de dommages causés au niveau des tissus et du système immunitaire au cours de l'infection, alors que d’autres sont d’avis que ces symptômes reflètent bel et bien une infection persistante par Borrelia burgdorferi.
Depuis l’évocation de cette hypothèse dans les années 90s, aucune étude n’a encore pu valider cette explication.
Des recherches sur les causes de la persistance des symptômes sont en cours, de même que sur les méthodes de traitement.
Ces symptômes non-spécifiques qui peuvent durer plus de six mois font étrangement penser aux symptômes regroupés sous les appellations « syndrome de fatigue chronique » et « syndrome fibromyalgique »…
Certains experts médicaux estiment que les symptômes persistants sont les conséquences de dommages causés au niveau des tissus et du système immunitaire au cours de l'infection, alors que d’autres sont d’avis que ces symptômes reflètent bel et bien une infection persistante par Borrelia burgdorferi.
Depuis l’évocation de cette hypothèse dans les années 90s, aucune étude n’a encore pu valider cette explication.
Des recherches sur les causes de la persistance des symptômes sont en cours, de même que sur les méthodes de traitement.
Approche non-conventionnelle
La poursuite de thérapies médicales fondées sur des preuves oblige les médecins à agir en fonction des preuves qu’ils ont sous la main. Cela ne signifie pas que les médecins doivent se conformer à des protocoles de traitements inefficaces en attendant des recherches plus poussées.
LA VÉRITÉ - QU’ON SEMBLE VOULOIR IGNORER EN CABINET MÉDICAL-, C’EST QUE Les bases scientifiques sur lesquelles repose actuellement le traitement antibiotique de la maladie de Lyme sont encore insuffisantes à ce jour.
ANTIBIOTIQUE
Il n'existe aucun antibiotique universellement efficace pour traiter la maladie de Lyme. Le choix du médicament utilisé et le dosage prescrit seront différents selon les personnes en raison de multiples facteurs. Ceux-ci incluent la durée et la sévérité de la maladie, la présence de co-infections, les insuffisances immunitaires, l'utilisation notoire d'immunosuppresseurs pendant l’infection, l'âge, le poids, la fonction gastro-intestinale, les niveaux de sang réalisés, et la tolérance du patient.
DOSAGE
Les doses avérées efficaces sont souvent médicalement plus hautes que celles recommandées dans les textes plus anciens. On peut expliquer cela par la pénétration profonde du spirochète dans les tissu, sa présence dans le SNC incluant l'oeil, dans des cellules, dans des tendons, et parce que très peu de souches de cet organisme ont été testées aux sensibilités antibiotiques. En outre, toutes les études portant sur la sensibilité des antibiotiques qui ont été menées jusqu’à présent n’ont concerné que la forme précoce de la maladie et ont été pratiquées sur des animaux, et non des humains.
DURÉE DE TRAITEMENT
Étant donné que le spirochète a un temps de génération très long et qu’il peut connaître des périodes de dormance pendant lesquelles les antibiotiques ne tueront pas l'organisme, le traitement doit être poursuivi pendant une longue période afin de supprimer tous les symptômes actifs et d'empêcher une rechute, particulièrement dans des cas d’infections anciennes. Si le traitement est interrompu avant que tous les symptômes de l'infection active aient été supprimés, le patient restera atteint et rechutera probablement plus tard.
Généralement une infection récente à la Borréliose doit être traitée pendant quatre à six semaines alors qu’une Borréliose ancienne exige habituellement quatre à six mois minimum de traitement continu. Il est possible que la thérapie antibiotique soit modifiée périodiquement par paliers pendant le rétablissement. Tous les patients ne répondent pas de la même façon et la thérapie doit être individualisée.
RECRUDESCENCE DE SYMPTÔMES
Plusieurs jours après le début d’une thérapie antibiotique appropriée, les symptômes s’amplifient souvent violemment. Ceci est dû à la destruction des spirochètes qui entraîne la libération d’une grande quantité d’antigènes et probablement aussi des toxines bactériennes. Ce phénomène est connu sous le terme « Réaction de type Jarisch Herxheimer » (plus communément appelé « Herx »). Pour des raisons obscures, les réactions les plus violentes ont souvent lieu lors de la quatrième semaine du traitement. Avec le temps, lorsque les antibiotiques fonctionnent bien, ce type de réaction violente tend à diminuer en intensité et en durée.
Chez certaines personnes, une recrudescence de symptômes survient régulièrement selon des cycles de quatre semaines. Cette singularité correspond sans doute aux phases de croissance de Borrelia qui survient justement une fois par mois. L'apparition répétée de ces cycles mensuels indique que l’infection active est encore présente et qu’il faut continuer le traitement antibiotique.
COMPLICATIONS
En cours de traitement, certaines complications peuvent survenir, notamment les hépatites médicamenteuses (d’où la nécessité de faire doser les enzymes hépatiques au moins 1 fois par mois), la prolifération de levures (d’où la nécessité de prendre des probiotiques de grande qualité quotidiennement), les complications intraveineuses par cathéter, et les anomalies retrouvées dans les numérations de formule sanguine.
Pour comprendre l'ampleur de la controverse au sujet des options de traitement, vous pouvez visionner le reportage "Maladie de lyme : traverser les frontières pour se faire soigner" auquel j'ai participé :
photo credit: <a href="https://www.flickr.com/photos/sparktography/388889060/">sparktography</a> via <a href="http://photopin.com">photopin</a> <a href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.0/">cc</a>