Stress et maladie de Lyme
Le stress est une réaction d’adaptation qui survient lorsque nous faisons face à une situation menaçante, inconnue ou imprévisible. Son but premier est de mobiliser l’énergie du corps et nous préparer pour un éventuel combat ou fuite. Il s’agit donc d’un mécanisme de survie.
Mais vivre dans un tel état pendant une longue période de temps peut avoir des conséquences néfastes sur certaines fonctions de notre corps telles que le système immunitaire. En d’autres mots, vivre dans un état permanent de stress et d'anxiété diminue considérablement l’efficacité des mécanismes de défenses du corps. Et comme la maladie de Lyme possède une importante composante infectieuse, nous devons pouvoir compter sur nos défenses immunitaires pour nous défendre contre les invasions bactériennes qui portent assauts à notre corps.
C’est pour cela qu’il est important d’entrevoir une bonne gestion du stress afin de créer les réactions physiologiques, émotionnelles et psychologiques appropriées et nécessaires a l’action, mais aussi pour retrouver notre état d’équilibre le plus tôt possible.
Mais vivre dans un tel état pendant une longue période de temps peut avoir des conséquences néfastes sur certaines fonctions de notre corps telles que le système immunitaire. En d’autres mots, vivre dans un état permanent de stress et d'anxiété diminue considérablement l’efficacité des mécanismes de défenses du corps. Et comme la maladie de Lyme possède une importante composante infectieuse, nous devons pouvoir compter sur nos défenses immunitaires pour nous défendre contre les invasions bactériennes qui portent assauts à notre corps.
C’est pour cela qu’il est important d’entrevoir une bonne gestion du stress afin de créer les réactions physiologiques, émotionnelles et psychologiques appropriées et nécessaires a l’action, mais aussi pour retrouver notre état d’équilibre le plus tôt possible.
Tout d’abord, qu’est-ce que le stress ?
Selon les experts, le stress est une réaction psychique et physiologique résultant de la perception d’une attente de l’environnement, cette attente demandant un effort d’adaptation. La perception d’un déséquilibre entre les contraintes que lui imposent son environnement ET l’autoévaluation de ses propres capacités pour y faire face est une notion importante. Le stress est donc un état de débalancement de l'équilibre du corps humain et qui est perçu comme étant menaçant pour l'individu. Un besoin soit physiologique, psychologique, social ou spirituel n’est pas satisfait créant une tension, une frustration. De plus, il est important de préciser que l'ampleur d'un stress est aussi déterminée par l’interprétation de la situation par l'individu.
Pour qu’une situation soit considérée comme génératrice de stress, on dit qu’un ou plusieurs des éléments suivants doivent caractériser la situation (acronyme C.I.N.É.):
Pour qu’une situation soit considérée comme génératrice de stress, on dit qu’un ou plusieurs des éléments suivants doivent caractériser la situation (acronyme C.I.N.É.):
- Vous devez sentir que vous perdez le Contrôle ;
- que la situation est Imprévisible ou Nouvelle ;
- ou que quelque chose menace votre Égo.
Les origines psychologiques du stress vécu par les personnes atteintes
de la maladie de Lyme
- SITUATION PERPÉTUELLEMENT STRESSANTE :
La personne sent qu’elle n’a aucun ou très peu de CONTRÔLE sur la situation. En effet, la maladie entraîne un sentiment d’impuissance et les symptômes peuvent devenir très handicapants au point de chambouler dramatiquement le quotidien au travail, à la maison, en famille, en couple, etc etc.
Quelque chose de complètement IMPRÉVISBLE s’est produit ou encore il est impossible de savoir à l’avance ce qui va se produire. La maladie est en soi une surprise. L’intensité des symptômes est imprévisible d’une journée à une autre, voir d’une heure à une autre. Comme il s’agit d’une maladie émergente, infiniment complexe et « rare », il est difficile de prévoir l’évolution de chacun, ce qui est très angoissant.
Quelque chose de NOUVEAU - que la personne n’a jamais expérimentée - s’est produite. L’apparition de chaque nouveau symptôme est extrêmement déstabilisante et demande constamment l’élaboration d’adaptations au quotidien. Une personne qui a été en pleine forme tout sa vie et qui a vécu une vie active se retrouve soudainement invalide, dysfonctionnelle, asociale, déprimée, etc. Tout ça est nouveau pour elle.
Les compétences et l’ÉGO de la personne sont mis à l’épreuve ou les capacités sont mises en doutes. Chaque consultation médicale est une épreuve puisque la plupart des médecins, devant la complexité des symptômes du patient, vont suggérer une origine psychosomatique à l’ensemble des maux évoqués par le patient. Ce dernier ne se sent pas pris au sérieux, compris, considéré, mais se sent plutôt trahi et méprisé alors qu’il a un grand besoin d’aide. Très souvent, il lui est impossible de travailler, ni même de s’occuper des tâches ménagères ou des soins aux enfants. Il y a une série de deuils relatifs aux rôles et aux projets d’avenir que la personne doit accepter de vivre sans sombrer dans le désespoir.
- UNE MULTITUDE DE SYMPTÔMES QUI NOUS DÉPASSENT :
Les personnes atteintes de la maladie de Lyme se sentent souvent dépassées par la grande multitude de symptômes associés à cette maladie. La plupart des maladies chroniques affectent essentiellement une seule partie du corps ou un seul système ce qui fait que les personnes qui en sont atteintes peuvent s’adonner à certaines activités tout en oubliant momentanément leurs ennuis de santé. Au contraire, une maladie chronique dite multi systémique – comme la maladie de Lyme chronique – peut affecter de multiples aspects de la vie d'une personne et rendre bien difficile le déroulement de la moindre activité (autant mentale que physique). Sans compter le temps de récupération qui est souvent beaucoup plus long que le temps qu’a duré l’activité… Il en résulte donc un espèce de cercle vicieux de déception, de douleur, de stress chronique, et de déprime. Les limitations qui s’aggravent et s’accumulent progressivement requièrent d’énormes efforts d’adaptation de la part du patient, qui est bien souvent incompris de son entourage.
- LES ORPHELINS DU SYSTÈME DE SANTÉ :
Comme les personnes atteintes sont souvent laissées seules à elles-mêmes par le système de soins de santé publiques, un énorme fardeau reposent sur leurs épaules. Ne pouvant plus reposer leur confiance sur l’expertise de leurs médecins traitant, ils se doivent de décortiquer les options de traitements, de trouver un médecin qui les prennent au sérieux, d’étudier la nature controversée de la maladie du point de vue médical, d’expliquer à leurs proches les conséquences invisibles – mais extrêmement invalidantes - de la maladie, de rassembler les preuves médicales pour justifier un arrêt de travail prolongé aux compagnies d’assurances, de trouver des ressources qui sont souvent inexistantes, embryonnaires ou inaccessibles.
POUR MIEUX COMPRENDRE L'ANXIÉTÉ VÉCUE PAR LES PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE DE LYME,
consultez l'article "L’anxiété OU Apprendre à accepter l’inimaginable" en cliquant ici:
Les origines physiques du stress vécu par les personnes atteintes de la maladie de Lyme
30% des patients atteints de la maladie de Lyme présentent des symptômes dépressifs et un très grand nombre vivent aussi des problèmes d’anxiété. Il est crucial de préciser que ces symptômes ne sont pas seulement dus à des facteurs psychologiques, mais bien à des facteurs d’origine physiques consécutifs aux déséquilibres rencontrés dans le Syndrome Infectieux MultiSystémique de Lyme ou SIMS-ML (voir onglet Dr Horowitz).
Il est à noter que d'autres syndromes psychiatriques sont également associés à la maladie de Lyme - tels que le trouble de déficit de l'attention, le trouble panique, le trouble obsessionnel-compulsif, etc. – et peuvent aussi contribuer au développement de la dépression et l’aggravation des troubles d’anxiété.
Parmi les facteurs d’ordre physiques actuellement validés scientifiquement, citons :
Tels que l'hypothyroïdie et la déficience hypophysaire. Chez la femme, une aggravation des symptômes psychiatriques peut survenir autour de la période menstruelle (quand les niveaux d’œstrogènes et de progestérone chutent, une réaction de type Jarish-Herxheimer peut également survenir).
Bien évidemment, les vecteurs de la maladie de Lyme peuvent aussi s’en prendre à des personnes déjà atteintes de problèmes d’ordre psychiatriques ou psychologiques. L’infection va ainsi venir aggraver les symptômes préexistants. Il est aussi reconnu que les patients ayant une histoire de traumatismes et d’abus peuvent connaître une guérison beaucoup plus lente et difficile. Comme le corps et l’esprit ne fonctionnent pas de façon indépendante, les conflits irrésolus issus des abus peuvent entraîner des effets néfastes au niveau du système immunitaire. La maladie de Lyme s’exprimera donc plus sévèrement chez ces personnes et des démarches thérapeutiques pour favoriser la guérison des émotions gagneront à être initiées.
Il est à noter que d'autres syndromes psychiatriques sont également associés à la maladie de Lyme - tels que le trouble de déficit de l'attention, le trouble panique, le trouble obsessionnel-compulsif, etc. – et peuvent aussi contribuer au développement de la dépression et l’aggravation des troubles d’anxiété.
Parmi les facteurs d’ordre physiques actuellement validés scientifiquement, citons :
- LES TROUBLES ENDOCRINIENS:
Tels que l'hypothyroïdie et la déficience hypophysaire. Chez la femme, une aggravation des symptômes psychiatriques peut survenir autour de la période menstruelle (quand les niveaux d’œstrogènes et de progestérone chutent, une réaction de type Jarish-Herxheimer peut également survenir).
- LES TROUBLES DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL:
- LES TROUBLES DU COMPORTEMENT LORS DE RÉACTIONS DE TYPE JARISCH-HERXHEIMER:
- FACTEURS CONCOMITANTS SOUVENT ASSOCIÉS AU SYNDROME INFECTIEUX MULTISYSTÉMIQUE:
- Désordres auto-immuns (comme le lupus par exemple);
- Déficience en vitamine B12 et/ou acide folique;
- Inflammation chronique consécutive à l’infection chronique causée par Borrelia burgdorferi et les co-infections comme Mycoplasma et Bartonella;
- Anomalies de la fonction mitochondriale (qui peuvent causer des désordres du système nerveux central comme la l’anxiété et les troubles bipolaires);
- Toxines endogènes, comme l’acide quinolinique produite par Borrelia;
- Toxines environnementales, incluant le mercure, le plomb et l’aluminium;
- Systèmes de détoxification surchargés ou déficients, ce qui entraîne l’accumulation de neurotoxines dans le cerveau (hydrate de chlore, ammoniac, acide quinolinique);
- Encéphalopathies virales;
- Etc.
Bien évidemment, les vecteurs de la maladie de Lyme peuvent aussi s’en prendre à des personnes déjà atteintes de problèmes d’ordre psychiatriques ou psychologiques. L’infection va ainsi venir aggraver les symptômes préexistants. Il est aussi reconnu que les patients ayant une histoire de traumatismes et d’abus peuvent connaître une guérison beaucoup plus lente et difficile. Comme le corps et l’esprit ne fonctionnent pas de façon indépendante, les conflits irrésolus issus des abus peuvent entraîner des effets néfastes au niveau du système immunitaire. La maladie de Lyme s’exprimera donc plus sévèrement chez ces personnes et des démarches thérapeutiques pour favoriser la guérison des émotions gagneront à être initiées.
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