Régime hypotoxique
Le régime hypotoxique préconise une alimentation saine et variée tout en limitant les apports susceptibles d’entraîner de l’inflammation. On appelle donc parfois cette diète « Régime anti-inflammatoire ». Même si certains principes rejoignent les bases posées par Dr Seignalet, il semble que ce dernier proposait une alimentation plus carnée que celle qui sera explorée ici. L’essentiel de l’information que vous trouverez ci-bas provient de mon expérience personnelle avec le régime hypotoxique tel que décrit par Jacqueline Lagacé.
Étant donné que la maladie de Lyme suscite beaucoup d'inflammation dans le corps, il peut se révéler particulièrement salutaire de réduire au minimum les sources additionnelles d'inflammation. C’est pourquoi l’adoption d’un tel régime est si importante. L’alimentation étant sous notre contrôle, on peut directement agir pour aider système immunitaire dans sa lutte face aux infections et contribuer ainsi à notre guérison !
Les grandes lignes du régime hypotoxique :
1. Éviter les aliments ayant un indice glycémique élevé supérieur à 70 (qui entraînent une forte sécrétion d’insuline suite à leur ingestion). Pour consulter un tableau complet, cliquez sur le lien suivant: _http://www.montignac.com/fr/ig_recherche.php 2. Éviter les aliments acidifiants et favoriser les aliments alcalinisants (dont l’indice PRAL est négatif. Les légumes et les fruits sont donc à prioriser. Pour connaître le potentiel acidifiant/alcalinisant des différents aliments, vous pouvez consulter les tableaux suivants :
3. Éviter les modes de cuissons à températures élevés (rôtissage, friture, poêle, micro-onde) et favoriser une cuisson lente et douce des aliments en dessous de 110 °C = 230 °F (vapeur, mijoteuse, au four en papillote ou dans un liquide, alimentation crue, cuisson al dente et autocuiseur à utiliser pour les légumes). 4. Éviter les produits industriels transformés (privilégier les repas faits maison ou provenant de petits producteurs ou de petits marchés-santé) 5. Limiter le plus possible les aliments contenant des additifs alimentaires, rehausseur de goûts, et autres produits chimiques et artificiels. 6. Éviter toute source de gluten (on élimine donc les céréales suivantes S.A.B.O.T. : seigle, avoine, blé, orge, triticale). 7. Éviter les produits laitiers (lait, fromages, crèmes, etc.). 8. Prioriser les aliments d’origine biologique (pour limiter les apports en pesticides, herbicides, antibiotiques, hormones, etc.). 9. Éviter les sucres raffinés (sucre blanc, cassonade, etc.) et consommer avec modération les sucres naturels. 10. Rester alerte devant les possibles réactions d’intolérances alimentaires en introduisant les noix/graines et certaines céréales entières une à la fois dans l’alimentation (réactions allergiques croisées entre sésame/lin/chia, chanvre et parenté avec blé).Pour déceler les aliments problématiques, il est recommandé de tenir un journal quotidien dans lequel on indique tout ce qu’on mange, ce qu’on boit et comment on se sent. |
QUOI MANGER – QUOI ÉVITER ?
*Veuillez noter que les aliments en caractères italiques précédés d’un astérisque ne sont pas conformes à la diète sans sucre ni levures.
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Attention : le gluten se cache dans bon nombre d’aliments transformés. Pour prendre connaissance des différentes appellations, consultez le lien suivant : http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?doc=maladie_coeliaque_diete
Pour mieux comprendre les bases du régime hypotoxique, je vous recommande grandement la lecture du livre « Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation ». L’auteur explique en détails - et avec une grande rigueur - comment certains facteurs reliés à notre alimentation occidentale ont une influence directe sur le développement des maladies inflammatoires chroniques. S’appuyant sur plus de 450 études scientifiques, on y explore les déséquilibres de la flore intestinale, les effets nocifs des céréales contenant du gluten, des produits laitiers, des glycotoxines, de l’excès de sucre et de sel… On y découvre également les liens inextricables qui relient l’alimentation, la flore intestinale et le système immunitaire. Chez les personnes génétiquement prédisposées, l’alimentation moderne affecte effectivement la muqueuse intestinale. Le système immunitaire peut alors réagir en déclenchant des réactions inflammatoires, comme c’est le cas dans l’arthrite rhumatoïde ou la sclérose en plaques, par exemple.
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Au sujet de l’auteure : «Jacqueline Lagacée a d’abord été chercheuse et directrice d’un laboratoire d’immunologie et de bactériologie à l’Université de Montréal. C’est en suivant avec discipline le régime du Dr Seignalet qu’elle est parvenue à retrouver la santé. Une fois à la retraite, elle a entrepris de vulgariser les textes du célèbre médecin décédé en 2003 pour partager sa propre expérience de guérison par l’alimentation ».
Site web : http://jacquelinelagace.net/
À ce jour, l’auteur québécoise a publié 3 livres :
- « Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation » publié en mai 2011;
- « Cuisiner pour vaincre la douleur et l’inflammation chronique: Recettes et conseils » publié en novembre 2011;
- « Recettes gourmandes contre la douleur chronique » publié en novembre 2013.
Mise-en-garde :
Les aliments recommandés sur cette page n’ont pas été scientifiquement ou médicalement approuvés pour être consommés dans le contexte de la maladie de Lyme. Les recommandations sont basées sur des heures de recherches sur internet, sur la base d’expériences personnelles et sur quelques ouvrages de références nutritionnels et naturopathiques. L’état de santé de chaque personne étant unique, il est entendu qu’un même aliment peut être parfaitement toléré chez l’un et totalement nuisible chez l’autre. Il faut donc rester vigilant aux réactions du corps.
Les aliments recommandés sur cette page n’ont pas été scientifiquement ou médicalement approuvés pour être consommés dans le contexte de la maladie de Lyme. Les recommandations sont basées sur des heures de recherches sur internet, sur la base d’expériences personnelles et sur quelques ouvrages de références nutritionnels et naturopathiques. L’état de santé de chaque personne étant unique, il est entendu qu’un même aliment peut être parfaitement toléré chez l’un et totalement nuisible chez l’autre. Il faut donc rester vigilant aux réactions du corps.